La migration des baleines
C'est Marie, scientifique, et Micah, jeune photographe passioné, qui nous emmène voir ce spectacle de la nature dans VOIR L'AUTOMNE.
Retrouvez Marie dans Voir l'automne, en replay sur France TV, et l'entièreté du dossier pédagogique sur la page principale de ce site.
Découvrir la biodiversité de Saint-Pierre-et-Miquelon, c’est apprendre à marcher au rythme du vent, de la brume et des marées. Entre forêts boréales, étangs côtiers, landes et dunes battues par les embruns, chaque pas révèle un monde discret qu’il faut savoir observer sans le troubler.
Pour tenter l’observation des phoques et baleines, explorez les baies et les côtes à pied ou à l’aide d’un bateau à faible vitesse, et cherchez à localiser les mammifères marins en scrutant la surface. Une fois repérés, évitez de les poursuivre ou de faire du bruit, ne jamais couper leur trajectoire et garder le moteur au ralenti. Restez à distance (au moins 100 mètres pour les phoques, 300 mètres pour les cétacés) et utilisez jumelles ou longue-vue depuis l’embarcation ou depuis la côte.
Ici, entre forêts boréales et falaises battues par les vagues, observer sans déranger est un geste d’humilité et de respect envers une nature rude et fragile à la fois.
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Le relief est faiblement montagneux : les altitudes dépassent rarement 240 mètres, mais les côtes alternent falaises, lagunes et plages de galets, formant un paysage insulaire contrasté.
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L’archipel constitue une halte migratoire majeure pour les oiseaux de mer : macareux, guillemots, guillemots, plongeons, bécasseaux etc.
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Les phoques gris et phoques du Groenland fréquentent régulièrement les côtes, parfois rejoints par des baleines à bosse en migration et dauphins communs et à flancs blancs.
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Les eaux de l’archipel abritent une biodiversité marine boréale : morue franche, capelan, lompe, homard, crabes et forêts de laminaires riches en invertébrés.
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L’archipel est un écosystème fragile, sensible au changement climatique, à la hausse du niveau de la mer et à la perturbation des écosystèmes marins, mais aussi un laboratoire naturel pour l’étude de la résilience des milieux insulaires.
