
La migration des oiseaux
Retrouvez Pierre dans Voir l'automne, en replay sur France TV, et l'entièreté du dossier pédagogique sur la page principale de ce site.
C'est Pierre, chasseur, qui nous fait découvrir ce phénomène dans VOIR L'AUTOMNE.
En Baie de Somme, la nature se découvre au rythme des marées et du vent, avec patience et respect. Les oiseaux migrateurs, les phoques et la flore des prés salés composent un monde fragile qu’il faut observer à distance, à l’aide de jumelles ou depuis les observatoires, sans bruit ni gestes brusques. Les chiens doivent être tenus en laisse et l’on évite de s’approcher des colonies de phoques à moins de 300 mètres, pour ne pas troubler leur repos.
Pour mieux comprendre ces milieux et apprendre à observer sans déranger, une visite à la Maison de la Baie de Somme ou au Parc du Marquenterre s’impose : ces sites sensibilisent chaque année plus de 100.000 visiteurs à une approche respectueuse de la faune sauvage.
Dans cette baie où la chasse au gibier d’eau reste une tradition, une chasse durable passe par la limitation des prélèvements, le respect des quotas et des périodes légales, et la préservation des zones humides et littorales qui abritent la vie sauvage.

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La Baie de Somme couvre environ 7200 hectares, soit l’une des plus grandes zones humides de France, classée Réserve naturelle nationale depuis 1994.
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Elle accueille chaque année plus de 250 espèces d’oiseaux, faisant partie des plus importants sites de migration d’Europe occidentale.
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En période de migration, on peut y observer jusqu’à 200.000 oiseaux de passage, notamment les avocettes, courlis, bécasseaux, canards siffleurs ou oies cendrées.
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Environ 30.000 oiseaux d’eau hivernent régulièrement dans la baie, profitant de ses vasières et prés salés.
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La colonie de phoques veaux-marins compte aujourd’hui environ 600 individus, la plus grande de France, à laquelle s’ajoutent une centaine de phoques gris.
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La baie abrite aussi plus de 300 espèces végétales, dont la salicorne, l’obione et la spartine, essentielles à la stabilisation des sédiments.
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La chasse au gibier d’eau y est une tradition ancienne, pratiquée dans environ 400 huttes (ou gabions), mais souvent de manière raisonnée et en lien avec des actions de suivi écologique.Les chasseurs locaux participent à des programmes de comptage d’oiseaux migrateurs et de restauration de zones humides, en partenariat avec les associations naturalistes.

