
La transhumance
Retrouvez Guy dans Voir l'automne, en replay sur France TV, et l'entièreté du dossier pédagogique sur la page principale de ce site.
C'est Guy, éleveur, qui nous fait découvrir la transhumance dans VOIR L'AUTOMNE.
En estive, le pâturage doit idéalement être pratiqué de manière à éviter le surpâturage. Les bergers s’appliquent à déplacer régulièrement les troupeaux afin de laisser la flore se régénérer et de préserver les habitats de la faune. Dans les Alpes, les éleveurs doivent respecter des « défends » ou prairies réservées aux herbivores sauvages pour partager la ressource en herbe. Le troupeau se doit de respecter les espaces sensibles (zones humides, sites de nidification, pierriers) en les contournant.
La transhumance gagne à emprunter les itinéraires traditionnels, à limiter le piétinement et le surabroutissement hors des chemins. Les bergers et éleveurs doivent veiller à ne laisser aucun déchet, afin que nature et bétail cohabitent durablement.
La coexistence entre éleveurs, troupeaux, faune sauvage et autres usagers de la montagne repose sur le respect mutuel : préserver la vie sauvage tout en maintenant les pratiques pastorales qui façonnent les paysages alpins, et adapter son comportement à chaque rencontre.
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Les Alpes du Sud abritent plus de 2000 espèces végétales et une faune emblématique (aigle royal, gypaète, chamois, bouquetin, marmotte) dont environ 200 espèces endémiques.
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Le réchauffement climatique pousse la flore et la faune à migrer de 100 à 300 mètres plus haut en altitude par décennie.
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Le pastoralisme de montagne fait vivre environ 60.000 éleveurs et entretient 6 millions d’hectares de prairies riches en biodiversité.
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Environ 5000 chiens de protection (patous, maremmanes, kangals) gardent les troupeaux en FranceLe loup compte près de 1100 individus en France en 2024, présents dans une soixantaine de départements ; le lynx et l’ours complètent la faune de grands carnivores.



