BANGLADESH FACE AU CHANGEMENT CLIMATIQUE
Un film de Yann Arthus-Bertrand et Anastasia Mikova
En partenariat avec The Engie Corporate Foundation
Musique originale Armand Amar
26 minutes
Diffusé sur RMC Découverte en 2015
© Hope Production - 2015
Les 160 millions d’habitants du Bangladesh, pays parmi les plus pauvres et les plus densément peuplés du monde, ont appris à vivre au milieu de l’eau et à s’adapter à ses caprices. Ici et pour tous, elle reste la principale ressource, que ce soit pour la pêche ou pour l’agriculture dont dépendent près de 70% des bangladais.
Mais aujourd’hui, l’eau, cette alliée de toujours, est devenue une véritable menace. Pris en étau entre la fonte des neiges des glaciers de l’Himalaya au Nord du pays, et la montée des eaux de l’Océan indien au sud, les habitants se retrouvent submergés par elle.
Cyclones, ouragans, inondations, érosion, ce pays situé à cinq mètres seulement au dessus du niveau de la mer subit localement les conséquences d’un réchauffement global dont il n’est pas responsable.
Pire encore, si le réchauffement climatique continue au même rythme, le Bangladesh pourrait perdre jusqu’à 17 % de son territoire d’ici à 2050. Entre 20 et 40 millions de personnes se retrouveraient alors sans terre sous les pieds.
En parcourant le Bangladesh de la baie du Bengale au Sud, aux “chars", ces îles précaires du Nord, en passant par Dacca ou encore Chittagong, le plus grand cimetière des bateaux au monde, le film raconte le combat de ce pays, en première ligne face aux changements du climat et dont la survie ne tient qu’à un fil.