Pour observer le brame du cerf à l’automne, il faut rester en retrait, discret et surtout placé “à bon vent”, afin que les animaux ne perçoivent ni notre odeur ni nos mouvements. Le meilleur moment se situe à l’aube ou au crépuscule, quand les mâles font résonner leurs appels appelés raires dans les clairières et à la lisière des forêts. Mieux vaut éviter tout usage de lampes, flashs ou téléphones lumineux, qui effraient les animaux, et privilégier des jumelles, une longue-vue ou une vision thermique pour profiter du spectacle à distance. Il est essentiel de ne jamais s’approcher des cerfs, des biches ni des places de brame, zones de reproduction particulièrement sensibles : admirer la scène sans perturber ce moment crucial de leur cycle de vie.

L’automne est aussi la saison des champignons sauvages, qui apparaissent après les pluies lorsque le sol garde l’humidité. Pour une cueillette respectueuse, utiliser un panier en osier (et non un sac plastique) afin de laisser les spores se disperser, et couper le champignon à la base plutôt que de le déraciner.

Ne ramasser que les espèces parfaitement identifiées, ou les faire vérifier par un pharmacien en cas de doute. Certaines espèces toxiques ressemblent à s’y méprendre aux comestibles. Éviter les zones polluées (bords de route, friches industrielles…), et ne prélever que ce dont on a besoin, en laissant les jeunes et les vieux spécimens sur place pour assurer la régénération.

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Qu’il s’agisse d’écouter le brame ou de cueillir des champignons, l’essentiel est de prendre le temps d’observer, de respecter le vivant et de laisser la nature intacte derrière soi.